Translations 3
English (en-US) |
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Rachel Salik |
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Biography |
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French (fr-FR) |
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Biography |
Rachel Salik, née le 25 octobre 1937 à Berchem-Sainte-Agathe, morte le 8 avril 2007 à Die, Drôme, est une comédienne, metteuse en scène et dramaturge de théâtre, de nationalité franco-belge. Les parents de Rachel, originaires de Rybotycze, Pologne, ont émigré à Bruxelles au milieu des années 1930. Rachel a à peine 5 ans quand sa mère est déportée dans le camp de concentration d’Auschwitz d’où elle ne revint jamais. Pour protéger sa fille, son père la place d’abord dans une riche pension en Suisse puis l’envoie chez des amis aux États-Unis. Cette enfance mouvementée favorisa son multilinguisme (français, allemand, anglais, espagnol) qui lui permettra plus tard de traduire et d’adapter des pièces de théâtre étrangères. De retour en Belgique vers 17 ans, elle fait des études théâtrales au Conservatoire royal de Bruxelles, monte pour la première fois sur les planches au Palais des beaux-arts, puis au Théâtre de poche de Bruxelles. Son père, diamantaire, se remarie et s’installe à Anvers. En 1964, grâce à une bourse, Rachel Salik vient à Paris où elle s'installe définitivement. Elle s'inscrit au cours Charles Dullin, puis participe en 1968 à des stages en anglais dirigés par Andréas Voutsinas. Sa carrière théâtrale connaît alors une tranquille ascension. Elle travaillera avec des metteurs en scène de renom: Michael Cacoyannis, Guy Rétoré, Jean Gillibert, Alain Scoff, Jean-Louis Jacopin, Régis Santon, Robert Hossein… Parallèlement à ses prestations dans de grands théâtres, elle commence à chanter dans divers lieux, notamment dans un petit restaurant espagnol, la "Candelaria", près de l’Odéon, accompagnée d’une musicienne guitariste espagnole, Zilouca, qui restera son amie intime pendant de longues années. Elle commence à s’intéresser aux spectacles musicaux et au théâtre contemporain et à traduire des pièces de théâtre espagnoles. Au milieu des années 1970, un premier cancer freine un peu sa carrière dans les grands espaces et elle choisit d’apparaître dans des pièces créées par des amis dans des cafés-théâtres. Elle rencontre, entre autres artistes, une comédienne belge, Maïté Nahyr et, en 1983, Djinn Bain, graphiste et décoratrice écossaise qui participera dès lors au décor de plusieurs pièces de Rachel. Elle découvre la mise en scène lorsque, en 1983, Monick Lepeu l’appelle pour sa pièce Gertrude morte cet après-midi. Ensemble elles obtiendront le Prix de la révélation théâtrale du Syndicat de la critique, ce qui vaudra à la pièce d’être reprise dans de nombreux théâtres et dans plusieurs tournées à l’étranger. Un bon début dans la mise en scène… Rachel commence alors à adapter des textes (Marguerite Duras, Régine Deforges, Alice B. Toklas…), et une pièce anglaise (Carol Shields), à écrire ses propres créations et à les mettre en scène. Féministe et homosexuelle, les hommes sont rarement présents dans ses créations. En 1985, elle crée sa propre compagnie (Compagnie Rachel Salik). Avec Maïté Nahyr, elle participe aux ateliers "Découverte des cultures européennes" de l’association Cassiopée, créée en 2000 et dont le président est André Dussollier. En 2003 et 2004, elle soutient le festival du Théâtre iranien en exil. ... Source: Article "Rachel Salik" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. |
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French (fr-CA) |
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Name |
Rachel Salik |
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Biography |
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