Après avoir étudié les arts du spectacle à l'Université Paris 8 et au Cours Florent, il décroche, dès son arrivée à Paris, un rôle dans le téléfilm "Madame le proviseur" où il joue Karim le prince du hip-hop. Il suit des cours intensifs de hip-hop et de Capoeira afin d'exceller dans ce rôle. Il apprend très jeune le métier d'acteur en jouant un des rôles principaux des séries "Bin'O Bine" et "C com ç@". Il fera des apparitions, à plusieurs reprises, dans la série culte Plus belle la vie.

Faycal Safi tourne parallèlement des clips pour le groupe "IAM" et joue le soir au théâtre Montorgueil : une pièce qui va connaître un grand succès « Du couscous aux lardons ». Autant à l'aise dans l'humour que dans des rôles plus sérieux, Fayçal Safi sait composer, comme en témoigne sa performance lorsqu'il joue Sébastien dans Fête de famille. Le cinéma d'auteur lui ouvre ses portes via des films historiques comme : "Harkis" d'Alain Tasma ; "Une vie meilleure" de Cédric Kahn ; "De guerre lasse" d'Olivier Panchot.

Premier essai gagnant lorsqu'il s'essaie à l'écriture d'un court métrage "Pour moi, pour toi" réalisé par Christophe Averlan. Ce court-métrage humoristique, co-écrit avec Christophe Averlan, leur permettra de figurer au « Short film corner » du Festival de Cannes 2014. Ce qui, en très peu de temps, amène Fayçal Safi, jeune acteur de 31 ans, à un palmarès de 18 longs métrages et séries TV et de 5 courts-métrages.

Mais c'est Cheyenne Carron qui le révélera en lui offrant le premier rôle du film l'Apôtre. Il y joue le personnage d'Akim, un jeune musulman qui se convertira au christianisme. Sa performance d'acteur est telle qu'il sera l’un des 16 lauréats masculins de la « Révélation – Jeune Espoir » aux César 2015.

Nous le verrons en 2015 dans le film de Baya Kasmi Je suis à vous tout de suite ainsi que dans le premier film de l'humoriste Kheiron Nous trois où rien.