Ce film traite des conséquences de la guerre de libération algérienne. Georges Montero, un Français d'origine algérienne, dirige une conserverie d'olives à Oran. Il se rend à Paris pour une opération de la cataracte. Marinette, sa sœur, et Belka, son amie et récente immigrée, souhaitent qu'il rentre définitivement en France. Des frictions se développent entre les deux amis alors que Georges subit des pressions pour vendre son usine. Une amitié se développe entre Georges et son successeur, un franco-algérien qui entretient peu de liens son pays d'origine.
27 ans après la fin de la guerre d'indépendance Algérie en 1962, Antoine revient à Alger...
Alger. Du port aux souks en passant par le jardin d'Essai, Dominique Cabrera nous transporte sur cette terre qui l'a vue naître, de l'autre côté de la Méditerranée "là où la mer est plus salée". Si la plupart des pieds-noirs ont quitté l'Algérie en été 1962, certains - une minorité - sont restés. En allant à leur rencontre 30 ans plus tard, la réalisatrice effectue son propre voyage intérieur.
Algérie, été 1962, huit cent mille Français quittent leur terre natale dans un exode tragique. Mais ils sont 200 000 à décider de tenter l’aventure de l’Algérie indépendante. Au cours des décennies suivantes, les évolutions politiques pousseront beaucoup de ces pieds-noirs à l’exil vers la France. Mais certains ne sont jamais partis. Germaine, Adrien, Cécile, Guy, Jean-Paul, Marie-France, Denis et Félix , algériens d’origine européenne sont de ceux-là. Certains ont la nationalité algérienne, d’autres non. Certains parlent arabe, d’autres pas. Ils sont les derniers témoins de l’histoire méconnue de ces européens qui sont restés par fidélité à un idéal, par goût de l’aventure et par un amour inconditionnel pour une terre où ils sont nés, malgré toutes les péripéties que l'Algérie libre en pleine construction a du traverser.